The Pleading Woman

Une femme nommée Khawlah eut un désaccord avec son mari, Aws, qui, en colère, lui dit qu'elle était comme sa mère. Avant l'Islam, cela était considéré comme une forme de divorce en Arabie. Khawlah demanda l'avis du Prophète, qui déclara initialement n'avoir aucune instruction d'Allah à ce sujet et, se basant sur les anciennes pratiques arabes, qu'elle était divorcée. Elle argua que leurs enfants souffriraient de cette séparation. Lorsque le Prophète réitéra sa réponse, elle pria Allah pour une solution. Par la suite, ces versets furent révélés, mettant fin à cette ancienne pratique de divorce. (Rapporté par l'Imam Ahmad)

Les paroles ont de l'importance. Allah crée par une parole. Les gens se marient par une parole. Les nouveaux musulmans embrassent l'Islam par une parole. Une parole peut égayer la journée de quelqu'un ou lui briser le cœur. Nous ne devrions pas nous vanter de notre santé devant quelqu'un de malade. Ou nous vanter de notre argent devant quelqu'un de pauvre. Ou nous vanter de nos parents devant un orphelin. C'est pourquoi il est important de réfléchir avant de parler. Si nous le faisons, nous ne dirons pas 85% des choses que nous avons en tête, simplement parce qu'elles blesseraient les sentiments de quelqu'un ou feraient perdre du temps à quelqu'un.

En Islam, il est interdit de nuire aux gens avec sa langue, y compris en leur faisant des farces dangereuses. Dire à quelqu'un que sa mère vient de mourir ou que sa maison est en feu n'est pas drôle, même si vous appelez cela une blague de poisson d'avril. Le Prophète voyageait avec certains de ses compagnons et ils décidèrent de se reposer. Pendant qu'ils dormaient, l'un d'eux prit quelque chose à son ami et le cacha quelque part. Lorsque son ami se réveilla, il fut terrifié car il ne le trouvait pas. Finalement, celui qui l'avait caché le rendit et dit au Prophète qu'il ne faisait que faire une farce à son ami. Le Prophète lui dit qu'il ne devait pas effrayer les gens même lorsqu'il plaisantait avec eux. (Rapporté par l'Imam Al-Bukhari)

Ibn Abbas (le cousin du Prophète) était un jeune homme très intelligent. Le Prophète a prié Allah de le bénir avec la connaissance et la sagesse. (Rapporté par l'Imam Ahmad) Après la mort du Prophète, Ibn Abbas dit à un homme : « Allons apprendre auprès des compagnons du Prophète afin que nous puissions enseigner aux autres à l'avenir. » L'homme refusa et dit : « Qui es-tu ? Penses-tu que les gens auront besoin de ta connaissance ? » Ibn Abbas ne l'écouta pas et commença à voyager pour acquérir du savoir. Il raconta qu'il attendait devant la maison de quelqu'un pendant des heures — même les jours ensoleillés et poussiéreux — afin d'apprendre d'eux. Finalement, Ibn Abbas acquit tant de savoir que de nombreuses personnes se rassemblèrent pour apprendre de lui. L'homme qui avait refusé d'étudier avec lui admit plus tard : « Ibn Abbas avait raison, et j'avais tort. » {Rapporté par l'Imam At-Tabarani}

Que les parents l'aiment ou non, les enfants apprennent des médias. Certains films et jeux vidéo sont bons, mais beaucoup ont une mauvaise influence. Dans de nombreux jeux, plus vous tirez sur des gens, plus vous gagnez de points. Combien de jeux vous donnent des points pour avoir aidé une personne aveugle à traverser la route, nourri les sans-abri ou rangé votre chambre ? De nombreux films mettent en scène des héros qui détruisent tout sur leur passage sans jamais être arrêtés. Beaucoup d'entre nous ont grandi avec des dessins animés où un bouledogue, un chat et une souris se frappaient et se tiraient dessus tout le temps. Nous avons vu une princesse tomber amoureuse d'un voleur qui avait un tapis volant. Nous avons vu une autre princesse aux cheveux très longs tomber amoureuse d'un joli voleur. Nous avons vu un super-héros en costume entièrement noir qui roulait à plus de 320 kilomètres par heure et n'a jamais eu de contravention, un marin tatoué qui fumait la pipe, un garçon en bois au long nez qui mentait toujours, une fille qui vivait dans une maison avec 7 petits hommes qu'elle ne connaissait pas et une autre fille qui est rentrée d'une fête après minuit avec une seule chaussure. Nous avons vu un film mettant en scène plusieurs dieux grecs antiques, et un autre avec des fées qui amenaient le printemps et faisaient porter des fruits aux arbres – ce qui va à l'encontre de notre croyance en le Dieu Unique et Véritable Qui prend soin de tout. Les parents devraient filtrer autant de mauvais contenu que possible, et parler à leurs enfants des messages positifs et négatifs présents dans les médias qu'ils consomment.

On peut apprendre d'un livre, mais il est préférable d'étudier avec un enseignant. C'est pourquoi Allah ne nous a pas seulement envoyé le Coran, mais Il a suscité un prophète pour nous en expliquer le message. Cependant, nous devons choisir avec soin les personnes auprès desquelles nous apprenons. Tous ceux qui ont des centaines de conférences sur YouTube ou des milliers d'abonnés sur les réseaux sociaux ne sont pas une source d'information fiable. De plus, de nombreux enseignants ont des connaissances, mais seuls quelques-uns sont bénis par la sagesse. La sagesse signifie fondamentalement dire ou faire la bonne chose au bon moment et de la bonne manière.

Ceci est une histoire vraie qui s'est déroulée dans le village de Sna, dans un pays musulman. La plupart des habitants de ce village n'étaient pas instruits – seuls quelques-uns étaient des hafiz (ceux qui ont mémorisé l'intégralité du Coran). L'un d'eux commença à diriger la salat à la mosquée, mais il manquait de connaissances. Avant l'Aïd al-Adha, des gens commencèrent à lui poser des questions sur la manière d'effectuer correctement le qurbani (le sacrifice). Au lieu de dire : « Je ne sais pas », il acheta un livre de fiqh (jurisprudence islamique) et commença à enseigner. Lors d'un cours, il lut cette règle : « Il est recommandé de faire les ablutions (wudu') pour le qurbani. » Pour l'expliquer, il dit : « Vous devez faire les ablutions (wudu') pour le mouton – en lui lavant la bouche, le nez, le visage, la tête, les pattes et les petites oreilles. » Bien sûr, il avait mal compris la règle. Ce que cela signifie en réalité, c'est que la personne elle-même doit être en état d'ablution (wudu'), et non l'animal.

Poser des questions est un bon moyen d'apprendre et de grandir. Aucune question n'est mauvaise, tant que nous la posons pour accroître nos connaissances. Un jour, j'ai invité un historien dans une école canadienne pour parler des défis rencontrés par les premiers immigrants musulmans. Il a préparé une belle présentation et a conduit pendant près d'une heure pour se rendre à l'école. Dans sa présentation, il a raconté l'histoire d'un homme qui n'avait pas pu trouver de travail à Toronto au début des années 1900 à cause du racisme. Cet homme a donc commencé par vendre des bonbons, et est finalement devenu un homme d'affaires prospère. L'historien s'attendait à ce que les élèves posent des questions sur la manière de faire face au racisme, de créer sa propre entreprise ou sur la façon dont cet homme avait réussi au Canada. Cependant, la première question fut : Quel genre de bonbons cet homme vendait-il ? Et l'historien fut très déçu. Les imams aussi doivent faire face à ce genre de questions. Par exemple :